Voilà, ça y est. L'hiver est arrivé.
C'est l'heure de sortir les wulong torréfiés. Et peut-être aussi les shu. On verra.
Plus tard, je crois, j'irai à la cuisine préparer des biscuits au gingembre, peut-être autre chose aussi. J'aime bien faire des biscuits. Je trouve que c'est une pâtisserie simple et versatile dans laquelle c'est facile d'intégrer une bonne dose de créativité.
Là, je remets de l'eau dans mon gros yunomi et je m'installe à la fenêtre, des saveurs de pain grillé et de sucre caramélisé sur la langue. Je regarde la neige tomber. Il y a une paix particulière à trouver dans le changement des saisons, les jours comme celui-ci me le rappellent vivement.Je ne crois pas que je vais poursuivre mon défi d'écriture. Quelque chose dans la voix ne colle pas, je n'arrive pas à me glisser dans la peau du personnage, et le manque d'authenticité mets un frein à ma capacité créative. De toute évidence, si je suis prêt à recommencer à écrire, je ne suis pas encore prêt à le faire sous pression.
Quelque chose me dit aussi que j'ai besoin d'explorer d'autres choses. Une forme plus près du "je", peut-être. Avec la fiction c'est tellement facile de s'éloigner de soi. Ce réflexe est un peu trop ancré en ce moment.
On verra.
Je ne sais pas ce que je bois aujourd'hui, mais c'est chaud, c'est réconfortant, et ça convient parfaitement à un jour de première neige, quand les flocons ne font que souligner les aspérités du sol. Autant en profiter... Le froid et l'habitude chasseront bien vite cette atmosphère féerique.
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